Conflit en Ukraine : le député Frédéric Petit témoigne

par Cécilia Rochefort
Frédéric_Petit_perchoir
Frédéric Petit au perchoir de l'Assemblée nationale

- Conflit en Ukraine -

Frédéric Petit, député des Français établis à l’étranger, témoigne

Député démocrate depuis 2017, Frédéric Petit est un homme de terrain qui arpente sans relâche les 16 pays de sa circonscription, allant au contact des citoyens, engageant le dialogue, avec un objectif de bien commun. Ce professionnel de la médiation, ingénieur de formation, établi en Pologne, s’est largement exprimé ces dernières heures dans les médias sur la situation en Ukraine.

Son regard (il y a travaillé par le passé), son expertise de la géopolitique en Europe de l’Est, apportent un éclairage précieux sur ce conflit qui constitue un « tournant dans l’Histoire de l’Europe » comme le soulignait le Président Emmanuel Macron ce jeudi 24 février.

Quel est le rôle d’un député dans ce cadre conflictuel ?

« Je tiens à préciser que je suis le député de toute la Nation. C’est important de faire corps dans de telles circonstances. Nous travaillons actuellement avec certains des élus locaux des Français à l’étranger – ils sont 36 sur ma zone – à des actions de solidarité que certains ont décidé de lancer en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie notamment, pays ayant des frontières communes avec l’Ukraine. Participer à l’hébergement de réfugiés, rassurer les gens… Ces actions sont diverses ; elles témoignent, si besoin était, notre solidarité.

Comme je le fais depuis le début de mon mandat, je vais à leur rencontre, je les informe sur ce qui se passe au niveau national, qu’ils aient un autre canal d’informations que celui de l’ambassade et je recueille également leurs préoccupations. »

« C’est aussi une guerre culturelle,

contre les valeurs démocratiques

portées par l’Union européenne »

« Ce qui me choque et qui est totalement à contre-courant de nos valeurs démocratiques et européennes, c’est que Poutine ne considère les droits des peuples que par le prisme de leurs origines, avec son fameux « nous sommes tous Russes », sans prendre en considération leurs actions, leur engagement, leur culture. Ce qu’il vient de faire est très grave et il ne s’arrêtera que quand on l’arrêtera. 

Sa guerre est aussi culturelle, elle s’attaque aux valeurs démocratiques portées par l’Union européenne et la plupart des pays du monde. 

Les sanctions annoncées auront un impact, certes moins spectaculaire que les armes, mais significatif. Notre Président a évoqué des actions de solidarité et de soutien. J’espère que l’Europe, qui sait se coordonner face à des crises majeures, fera front. »

Quel est votre calendrier ?

« Pour le moment je suis en session parlementaire prolongée en France, mais en liaison permanente avec mes proches et amis. Nous allons travailler en commission des affaires étrangères mardi 1er mars au matin. Des échanges, plus constructifs qu’en hémicycle, nous attendent. »

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Frédéric Petit est, depuis 2017, député (MoDem) des Français établis à l’étranger dans la 7e circonscription : Allemagne, Europe centrale, Balkans (Allemagne, Albanie, Autriche, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Hongrie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République tchèque.)

Il est membre de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale et Secrétaire adjoint du Parti Démocrate Européen. Il siège aux Assemblées parlementaires de l'OSCE et du Conseil de l'Europe.

Pour aller plus loin et suivre l'actualité nourrie du député : https://frederic-petit.eu

Son intervention le 24 février à l’Assemblée nationale à revoir ici

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